jeudi 30 juin 2011

Google+, un réseau plus social que Facebook ?


INTERNET


Edition du 29/06/2011 - par Relaxnews avec Jacques Cheminat

L'alternative Google à Facebook a été dévoilée mardi soir sous la forme d'une plateforme sociale inédite baptisée Google+. Si le projet sert de promotion aux divers services de la société tant historiques (Gmail, Picasa, YouTube) que récents (+1), il propose aussi des solutions de gestion du carnet d'adresses et des favoris, la vidéoconférence et le partage de photos.
Après des tentatives peu réussies (Buzz, Latitude, etc.) pour développer un réseau social, Google récidive en proposant son offre Google +. Une vidéo de démonstration montre les capacités de cette solution qui tente de se démarquer de Facebook, omniprésent et surtout concurrent direct de la firme de Moutain View, ainsi que Twitter.
Pour se différencier, Google + joue la carte de l'intégration autour de plusieurs axes :

- Circle, il s'agit d'un gestionnaire de contacts en ligne, à travers lequel l'utilisateur peut regrouper ses contacts dans des « cercles », via un simple glisser-déposer selon leurs affinités, permettant de communiquer plus facilement en bandes. Sur le blog de l'éditeur, on peut lire « les gens partagent sélectivement, ils disent différentes choses à leurs différents cercles d'amis. »
- Déclics est un système de préférences qui permet de sélectionner des articles ou des vidéos pour pouvoir les mettre de côté ou les partager avec ses amis ultérieurement;

- Bulles est une solution de vidéoconférence permettant d'organiser des tête-à-tête en HD avec un ou plusieurs correspondants connectés (jusqu'à 10 personnes)

A cela s'ajoutent des solutions mobiles de partage de photos (« Instant upload » avec mise en ligne instantanée) et de tchat (via le service « clique »)

Pour l'instant Google+ est accessible uniquement sur invitation, mais les titulaires d'un compte Google peuvent déjà se connecter pour commencer à utiliser ces nouvelles fonctionnalités. Quant à l'application Google+, elle est d'ores et déjà disponible sur Android et le sera très prochainement sur l'App Store.

lundi 27 juin 2011

Challenge HTML5 : les résultats du concours de Google

Découvrez les lauréats français, anglais et allemands 

Le challenge HTML5, ouvert aux agences créatives et aux freelances en Angleterre, France, Allemagne et Italie, invitait ces derniers à allier innovation et compétences créatives pourconcevoir leur propre Masthead à l’aide de DoubleClick Rich Media Studio et HTML5.

Départagées par un jury d’experts, les agences les plus créatives ont remporté une diffusion de leur masthead sur la page d’accueil de YouTube et un séjour à Cannes dans le cadre de la Google Sandbox Creative Beach Party.

Pour la France, les gagnants sont les agences Biborg Interactive et Alpha Layer et leur ballon qui permet de voler et de visiter le pays depuis les airs.



Bruno Luriot, co-fondateur de Biborg explique « Nous voulions inviter les internautes à jouer avec une création amusante fondée sur le voyage et la découverte. Le HTML 5 offre une large gamme de choix pour améliorer l'expérience utilisateur, spécialement sur les mobiles et les tablettes ».

Sa confrère de Alpha Layer, Elodie Chénais, est du même avis. Elle explique que ce ballon animé a été rendu possible grâce aux récentes avancées du HTML5, notamment « le standard de géolocalisation du W3C, WebGL ou les balises video et audio ».

Leur bannière/jeu se trouve sur cette page. Attention ! Très chronophage.

Les vainqueurs anglais (Lean Mean Machine Fighting) ont eux tiré partie de l'API Google Speech et du stockage de données en local du HTML 5 en imaginant une machine complexe et très steampunk qui enregistre vos pensées.



Leur création, ainsi que celle du vainqueur allemand (une publicité animée avec un lapin zombi totalement apeuré qui n'est pas sans faire penser à Happy Tree Friends) sont visibles ici et .



Attention toutefois, ces démonstrations demandent d'avoir la dernière version de Flash et une configuration « compatible ».

CAMEROUN : DEUX CHERCHEURS CAMEROUNAIS METTENT AU POINT UN SYSTÈME DE MESURE DU TAUX DE POLLUTION



Christophe Bobda et Emmanuel Tonye ont présenté vendredi à Yaoundé un dispositif de contrôle de la qualité de l’air mis au point par leurs soins.
L’un des deux chercheurs, Christophe Bobda, est expert en informatique /système embarqué à l’université d’Arkansas aux Etats-Unis. L’autre, Emmanuel Tonye, est expert en télécommunications à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Les deux professeurs viennent de conjuguer leurs expériences aux Etats-Unis pour innover dans un domaine qui n’est pas le leur.
Ils ont mis au point un système d’observation de la pollution. La trouvaille a été présentée vendredi à la Maison de la coopération allemande à Yaoundé. Selon Emmanuel Tonye, le dispositif se décline comme « une machine contenant un système d’information géographique et connectée à Internet. Lequel système contient l’état de la pollution sur différents points d’une zone donnée où des capteurs sont placés. Les intéressés, qui peuvent être les autorités ou les forces de l’ordre reçoivent des alertes venant de ce système et leur donnant les taux de pollution ou la qualité de l’air », explique le Pr. Emmanuel Tonye.
Les concepteurs de ce dispositif entendent ainsi s’attaquer à un problème de santé récurrent dans la capitale. « Dans certains hôpitaux, on constate la recrudescence des malades atteints de conjonctivite, d’asthme, de maladies cardiovasculaires de différents types. Et on sait que ces maladies sont souvent liées à la pollution. De même, on observe une dégradation de posters, de banderoles. On constate qu’ils noircissent rapidement avec le temps. On peut bien dire qu’un polluant est à l’origine de ce changement », ajoute Emmanuel Tonye. Ainsi, des capteurs seront dans un premier temps déployés à Yaoundé, dans le cadre d’une phase pilote de 16 mois. Une entreprise financée par la Gesellschaft internationale zusammenarbeit (GIZ). Les chercheurs prévoient une extension du projet à d’autres villes du Cameroun et d’Afrique par la suite.
Les sites visés par l’innovation sont de trois ordres : les voies de communication avec la pollution type gaz d’échappement des véhicules, les quartiers denses où on utilise le feu de bois et les sites industriels où se trouvent des entreprises susceptibles de dégager des gaz polluants. Cette trouvaille est le fruit d’un projet dénommé CO2 Pollution in Africa (COPA) initié par le réseau d’intellectuels africains Afrisciences. Les premiers résultats du déploiement des capteurs et de la collecte des données sont attendus en décembre 2011.
© Cameroon Tribune : Hugues Marcel TCHOUA

Publicité sur Internet : un marché dépendant de Google



INTERNET


Edition du 21/06/2011 - par Etienne Gandillot

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Google est peut-être en position dominante sur le marché de la publicité sur Internet. Mais cela n'a pas soulevé de levées de boucliers de la part des intervenants du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris. Le géant du web a des amis.
Lors du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris, le débat a porté sur la régulation des géants d'Internet, en premier lieu desquels Google. Verdict des débats : Google a des amis qui estiment qu'il n'abuse pas de sa position dominante dans le marché de la publicité sur Internet.

Philippe Seignol, Président de Performics, une société qui conseille les entreprises pour leurs campagnes de publicité sur le web, et filiale du groupe Publicis, a rappelé à quel point ce marché pouvait être dépendant de l'entreprise américaine. « Google domine le marché de la publicité Internet mondiale, 50% des investissements de la pub Internet sont chez Google. Ça ne s'est jamais produit dans le monde ».

Cependant il se refuse à parler d'abus de « position dominante ». Il précise ensuite que, d'une manière générale, les entreprises de contenus Internet, qualifiées de « Over The Top », ont bâti leur succès seules. Ce succès n'est dû qu'à l'engouement des consommateurs. Il met également en garde contre une éventuelle régulation trop contraignante de Google : « la plupart des annonceurs sont Google-dépendants, il faut se méfier des dommages collatéraux en cas de sanction ». Ces propos sont plutôt tolérants vis à vis du géant du web avec lequel Performics réalise une partie de son chiffre d'affaires avec des offres de liens sponsorisés.

Une surveillance sous forme de régulation

Sur ce sujet de la régulation, Orion Berg, Avocat chez White&Case, prend aussi la défense de Google. Il estime que la surveillance que Google subit - il est en permanence sous le feu des projecteurs - équivaut à une forme de régulation. « Google prends les devants, son attitude est à la coopération » dit-il.

Sébastien Soriano, rapporteur directeur adjoint de l'Autorité de la Concurrence, a pris un peu distance pour sa part rappelant que l'Autorité a épinglé Google mais au final, le directeur adjoint reste très tolérant vis-à-vis de la firme américaine. Il rappelle que Google est considéré comme étant en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. A ce titre, il a rappelé une affaire récente dans laquelle une PME, spécialisée dans les bases de données de radars, a saisi l'Autorité de la Concurrence suite à la suppression de son compte AdWords. Ce service proposé par Google permet de diffuser des annonces publicitaires.

L'Autorité de la Concurrence a obtenu de Google la réouverture du compte de la PME et une modification de ses engagements concernant cette offre. Sébastien Soriano reste persuadé que l'auto-régulation est possible tant que le consommateur a le choix dans son moteur de recherche, et que l'innovation reste possible, permettant ainsi à d'éventuels nouveaux acteurs d'arriver. « Les consommateurs n'ont pas l'air de se plaindre sur ce sujet » affirme-t-il.

Des plaintes, néanmoins

Pour autant, de nombreuses plaintes sont déposées contre Google. C'est ce qu'a indiqué Cecilio Madero, Deputy Director General for Antitrust de la Commission Européenne. Il souligne qu'il y a actuellement « neuf plaintes contre Google déposées devant la Commission Européenne, dont une de Microsoft. C'est très compliqué. Ce que l'on essaye de faire, c'est de protéger le consommateur, mais pas seulement, il faut aussi protéger l'éco-système ». Une quadrature du cercle qui a l'air de plutôt bien réussir à Google jusqu'à présent.

Illustration : Le Forum des Telecoms et du Net (crédit : D.R.)

vendredi 3 juin 2011

L’UNESCO lance un nouveau site Web sur les TIC dans l’éducation

© UNESCO/Ian Redmond

L’UNESCO lance un nouveau site Web afin de fournir des informations actualisées sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation. Le site Web intersectoriel réunit les ressources des secteurs, instituts, bureaux hors Siège et partenaires de l’UNESCO afin de présenter un accès indexé à un vaste ensemble de ressources sur les TIC dans l’éducation.

Les TIC constituent un outil d’apprentissage et d’enseignement de plus en plus important. L’UNESCO reconnaît que les TIC peuvent contribuer à une multitude de questions liées à l’éducation : l’accès universel, l’équité, la pratique d’un apprentissage et d’un enseignement de qualité, le développement professionnel des enseignants et la mise en œuvre d’une gestion, d’une gouvernance et d’une administration de l’éducation plus efficaces.
En tant qu’organisme chef de file pour l’apprentissage à distance, l’UNESCO s’est engagée à aider ses États membres à exploiter le potentiel des TIC pour atteindre l’objectif d’une éducation pour tous de qualité. Le site Web des TIC dans l’éduction a été créé afin de fournir aux pays des ressources et des conseils leur permettant d’élaborer des politiques, stratégies et activités liées aux TIC dans l’éducation.
Le nouveau site Web sur les TIC dans l’éducation réunit et répertorie des ressources et des boîtes à outils sur les politiques, la formation des enseignants, l’accès aux opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, l’apprentissage à distance, les ressources éducatives libres et l’utilisation des TIC pour l’administration et la gestion éducatives, toutes élaborées par l’UNESCO et ses partenaires.
Le site Web fournit également un inventaire des projets en cours sur les TIC dans l’éducation ainsi qu’un certain nombre de contacts auprès desquels obtenir de plus amples renseignements. Les réseaux sociaux de l’Internet seront également utilisés pour lancer le dialogue et encourager la collaboration avec les responsables de l’élaboration des politiques.
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