mercredi 20 juillet 2011

Imagine Cup 2011 : le palmarès du concours de développement de Microsoft

Les étudiants français à l'honneur avec 4 médailles dont 3 en or

Les gagnants de la finale de l'Imagine Cup 2011 sont connus depuis cette nuit.

Ils ont été annoncés hier soir pendant le festival mondial Imagine Cup qui a eu lieu au Lincoln Center à New York. L'événement était l'aboutissement d'une finale qui s'est tenue du 8 au 13 juillet avec la participation de plus de 400 étudiants de 70 pays.

Le thème de cette année était d'imaginer « un monde où la technologie nous aide à résoudre ses problèmes les plus épineux ».

Les gagnants sont les suivants :

Dans la catégorie Software Development, la première place a été attribuée à l'équipe d'Irlande Hermes, qui a empoché la somme de 25 000 dollars avec un projet qui combine technologie embarquée, terminaux mobiles et Cloud computing pour changer les habitudes des conducteurs et réduire le nombre d'accidents de la route.

L'équipe Hermes a développé un dispositif intelligent pouvant être connecté à un véhicule en utilisant les plates-formes Silverlight, Azure, SQL Server et Bing Maps. Le système analyse le comportement du conducteur à partir des informations disponibles sur le Cloud et fournit un rapport.



La team NTHUCS de Taiwan s'est elle distinguée dans le domaine du développement intégré avec leur projet RIGHT. L'application calcule le chemin le plus court, en temps réel, pour une évacuation en cas d'incendie grâce à des capteurs réseau sans fil.

Dans la catégorie Game Design, trois équipes ont été primées (Web, Mobile, Windows et Xbox). Les trois projets sont axés développement durable. Parmi les gagnants, on trouve la team française Geekologics avec son projet pour smartphone Brainergy. Dans ce Puzzle Game qui fait la promotion des énergies renouvelables, le joueur manipule des particules pour venir à bout de la pollution.

La seconde médaille d'or française a été remportée par l'équipe d'India Rose dans la catégorie Windows 7 Touch, avec un projet qui permet aux enfants autistes de communiquer grâce à un classeur d'image numérisées et la synthèse vocale.

Troisième vainqueur français, Jean-Sébastien Duchène dans la catégorie IT Challenge, complète le très bon palmarès francophone en compagnie de l'équipe Close World, deuxième de la catégorie Game Design Mobile.

Microsoft a annoncé lors de cette finale son intention de lancer un programme triennal de subvention de trois millions de dollars, pour aider les étudiants compétiteurs à réaliser leur vision et résoudre des problèmes planétaires.

« Les innovateurs, les entrepreneurs et les travailleurs humanitaires qui participent à Imagine Cup ont développé une gamme de projets très inspirants qui mettent la barre toujours plus haut chaque année » a déclaré S. Somasegar, vice président Microsoft chargé de division outil de développement. « Nous voulons aider les étudiants [...] avec un soutien financier, technique et commerciale dont ils ont besoin pour changer le monde».

L'événement de cette année a vu la participation de plus 350 000 étudiants.

Les gagnants des autres catégories sont :

  • Game Design Web : Cellardoor, Pologne
  • Game Design : Windows et Xbox, Signum Games, Brésil
  • Windows Phone 7 : Homerun, Corée du Sud
  • Orchard : MPBrun, Danemark
  • Interopérabilité : Alaniaride, Grèce
  • Digital Media : M.N.A, Roumanie
  • People's Choice Award :THIRD EYE de la Team Rapture, Bangladesh

mercredi 6 juillet 2011

Et si votre souris n'était pas si inoffensive ?

Sécurité : et si votre souris n'était pas si inoffensive ? Nouvelle approche ingénieuse de piratage, mise au point par NetraGard

La firme de sécurité NetraGard vient de publier les détails d'une attaque informatique où une souris modifiée permet de compromettre un réseau informatique hautement sécurisé.

Pour réussir cette attaque ingénieuse, NetraGard a donc équipé le plus inoffensif des périphériques avec un microcontrôleur avec support USB de type Teensy Board afin de simuler le clavier, en plus d'une mémoire flash.

Quand cette supersouris est connectée à un ordinateur, le microcontrôleur envoie des signaux d'entrée clavier et exécute un logiciel stocké sur la mémoire Flash.

Cette manœuvre permet ainsi à NetraGard d'installer le logiciel de prise de contrôle Meterpreter issu du framework éponyme, en exploitant une faille zero-day du système d'antivirus McAfee.

Pour mieux comprendre l'intérêt de cette expérimentation, il est intéressant de savoir qu'elle a été orchestrée dans le cadre d'un audit de sécurité commandité par un client de NetraGard, sous des conditions très difficiles :

L'équipe de NetraGard ne devait cibler qu'une seule adresse IP du réseau, de surcroît protégée par un firewall et ne donnant accès à aucun service.

L'accès physique au campus du client et l'utilisation des tactiques d'ingénierie sociale par email, réseaux sociaux et téléphones ont tous été interdits aux hackers dans le cadre de ce contact.

Il a donc fallu duper l'un des employés et l'amener d'une façon ou d'une autre à recevoir cette souris et la connecter à l'un des ordinateurs de l'entreprise.

NetraGard a dans ce but obtenu la liste des employés via le service Jigsaw, en a choisi un et lui a adressé par courrier cette souris de Troie dans son emballage original comme un gadget promotionnel.

Et Jackpot, ça a marché !

Que tout le monde ressort sa bonne vieille souris USB ?

Source : blog de NetraGard

Le Japon détient le supercalculateur le plus puissant du monde, il atteint les 8,16 petaflops et est plus performants que les 5 suivants combinés

Le 05/07/2011
Le Japon détient le supercalculateur le plus puissant du monde
Il atteint les 8,16 petaflops et est plus performant que les 5 suivants combinés

La course à l'amélioration de la puissance des supercalculateurs fait rage entre nations.

Il y a de cela quelques semaines, des chercheurs de l'Académie Chinoise de Sciences avaient annoncé un record avec le supercalculateur GPU Tianhe-1 A.

La machine, conçue en partenariat avec Nvidia, revendiquait la simulation la plus rapide du monde sur un problème complexe de dynamique moléculaire. Le système disposait de 7 168 GPU NVidia Tesla combinés à 14 336 processeurs Intel Xeon, et pouvait atteindre une vitesse impressionnante de 2,56 petaflops .

Un record qui ne le sera pourtant pas pour très longtemps. D'après le dernier classement du top 500 des supercalculateurs les plus performants du monde, le Japon vient en effet de reprendre la place de leader avec son supercalculateur baptisé sobrement « K computer ».

Ce supercalculateur a été mis au point par le constructeur Futjisu en partenariat avec le gouvernement Japonais. Il dispose d'une puissance de... 8,16 petaflops !

Soit autant que la combinaison des cinq supercalculateurs suivants dans le classement.

Le K computer est constitué de 68 544 processeurs Sparc64 Vlllfx, dotés chacun de 8 coeurs, soit un total de 548 353 coeurs . Il est intéressant de noter que cette machine n'utilise pas de GPU pour améliorer sa puissance comme c'est le cas pour le Tianhe-1A.

Le K computer se trouve à l'institut Riken de la recherche scientifique de Kobe. Il entrera en service en novembre 2012, et pourra fonctionner à plus de 10 petaflops.

Pour l'avenir, les chercheurs de Silicon Graphics International (SGI) espèrent que d'ici 2018 ils pourront construire des supercalculateurs 500 fois plus rapides que le "K computer".

Un exploit qu'ils entendent réaliser avec des puces hautement parallèles d'Intel basées sur l'architecture MIC (many integrated cores).

jeudi 30 juin 2011

Google+, un réseau plus social que Facebook ?


INTERNET


Edition du 29/06/2011 - par Relaxnews avec Jacques Cheminat

L'alternative Google à Facebook a été dévoilée mardi soir sous la forme d'une plateforme sociale inédite baptisée Google+. Si le projet sert de promotion aux divers services de la société tant historiques (Gmail, Picasa, YouTube) que récents (+1), il propose aussi des solutions de gestion du carnet d'adresses et des favoris, la vidéoconférence et le partage de photos.
Après des tentatives peu réussies (Buzz, Latitude, etc.) pour développer un réseau social, Google récidive en proposant son offre Google +. Une vidéo de démonstration montre les capacités de cette solution qui tente de se démarquer de Facebook, omniprésent et surtout concurrent direct de la firme de Moutain View, ainsi que Twitter.
Pour se différencier, Google + joue la carte de l'intégration autour de plusieurs axes :

- Circle, il s'agit d'un gestionnaire de contacts en ligne, à travers lequel l'utilisateur peut regrouper ses contacts dans des « cercles », via un simple glisser-déposer selon leurs affinités, permettant de communiquer plus facilement en bandes. Sur le blog de l'éditeur, on peut lire « les gens partagent sélectivement, ils disent différentes choses à leurs différents cercles d'amis. »
- Déclics est un système de préférences qui permet de sélectionner des articles ou des vidéos pour pouvoir les mettre de côté ou les partager avec ses amis ultérieurement;

- Bulles est une solution de vidéoconférence permettant d'organiser des tête-à-tête en HD avec un ou plusieurs correspondants connectés (jusqu'à 10 personnes)

A cela s'ajoutent des solutions mobiles de partage de photos (« Instant upload » avec mise en ligne instantanée) et de tchat (via le service « clique »)

Pour l'instant Google+ est accessible uniquement sur invitation, mais les titulaires d'un compte Google peuvent déjà se connecter pour commencer à utiliser ces nouvelles fonctionnalités. Quant à l'application Google+, elle est d'ores et déjà disponible sur Android et le sera très prochainement sur l'App Store.

lundi 27 juin 2011

Challenge HTML5 : les résultats du concours de Google

Découvrez les lauréats français, anglais et allemands 

Le challenge HTML5, ouvert aux agences créatives et aux freelances en Angleterre, France, Allemagne et Italie, invitait ces derniers à allier innovation et compétences créatives pourconcevoir leur propre Masthead à l’aide de DoubleClick Rich Media Studio et HTML5.

Départagées par un jury d’experts, les agences les plus créatives ont remporté une diffusion de leur masthead sur la page d’accueil de YouTube et un séjour à Cannes dans le cadre de la Google Sandbox Creative Beach Party.

Pour la France, les gagnants sont les agences Biborg Interactive et Alpha Layer et leur ballon qui permet de voler et de visiter le pays depuis les airs.



Bruno Luriot, co-fondateur de Biborg explique « Nous voulions inviter les internautes à jouer avec une création amusante fondée sur le voyage et la découverte. Le HTML 5 offre une large gamme de choix pour améliorer l'expérience utilisateur, spécialement sur les mobiles et les tablettes ».

Sa confrère de Alpha Layer, Elodie Chénais, est du même avis. Elle explique que ce ballon animé a été rendu possible grâce aux récentes avancées du HTML5, notamment « le standard de géolocalisation du W3C, WebGL ou les balises video et audio ».

Leur bannière/jeu se trouve sur cette page. Attention ! Très chronophage.

Les vainqueurs anglais (Lean Mean Machine Fighting) ont eux tiré partie de l'API Google Speech et du stockage de données en local du HTML 5 en imaginant une machine complexe et très steampunk qui enregistre vos pensées.



Leur création, ainsi que celle du vainqueur allemand (une publicité animée avec un lapin zombi totalement apeuré qui n'est pas sans faire penser à Happy Tree Friends) sont visibles ici et .



Attention toutefois, ces démonstrations demandent d'avoir la dernière version de Flash et une configuration « compatible ».

CAMEROUN : DEUX CHERCHEURS CAMEROUNAIS METTENT AU POINT UN SYSTÈME DE MESURE DU TAUX DE POLLUTION



Christophe Bobda et Emmanuel Tonye ont présenté vendredi à Yaoundé un dispositif de contrôle de la qualité de l’air mis au point par leurs soins.
L’un des deux chercheurs, Christophe Bobda, est expert en informatique /système embarqué à l’université d’Arkansas aux Etats-Unis. L’autre, Emmanuel Tonye, est expert en télécommunications à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Les deux professeurs viennent de conjuguer leurs expériences aux Etats-Unis pour innover dans un domaine qui n’est pas le leur.
Ils ont mis au point un système d’observation de la pollution. La trouvaille a été présentée vendredi à la Maison de la coopération allemande à Yaoundé. Selon Emmanuel Tonye, le dispositif se décline comme « une machine contenant un système d’information géographique et connectée à Internet. Lequel système contient l’état de la pollution sur différents points d’une zone donnée où des capteurs sont placés. Les intéressés, qui peuvent être les autorités ou les forces de l’ordre reçoivent des alertes venant de ce système et leur donnant les taux de pollution ou la qualité de l’air », explique le Pr. Emmanuel Tonye.
Les concepteurs de ce dispositif entendent ainsi s’attaquer à un problème de santé récurrent dans la capitale. « Dans certains hôpitaux, on constate la recrudescence des malades atteints de conjonctivite, d’asthme, de maladies cardiovasculaires de différents types. Et on sait que ces maladies sont souvent liées à la pollution. De même, on observe une dégradation de posters, de banderoles. On constate qu’ils noircissent rapidement avec le temps. On peut bien dire qu’un polluant est à l’origine de ce changement », ajoute Emmanuel Tonye. Ainsi, des capteurs seront dans un premier temps déployés à Yaoundé, dans le cadre d’une phase pilote de 16 mois. Une entreprise financée par la Gesellschaft internationale zusammenarbeit (GIZ). Les chercheurs prévoient une extension du projet à d’autres villes du Cameroun et d’Afrique par la suite.
Les sites visés par l’innovation sont de trois ordres : les voies de communication avec la pollution type gaz d’échappement des véhicules, les quartiers denses où on utilise le feu de bois et les sites industriels où se trouvent des entreprises susceptibles de dégager des gaz polluants. Cette trouvaille est le fruit d’un projet dénommé CO2 Pollution in Africa (COPA) initié par le réseau d’intellectuels africains Afrisciences. Les premiers résultats du déploiement des capteurs et de la collecte des données sont attendus en décembre 2011.
© Cameroon Tribune : Hugues Marcel TCHOUA

Publicité sur Internet : un marché dépendant de Google



INTERNET


Edition du 21/06/2011 - par Etienne Gandillot

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Google est peut-être en position dominante sur le marché de la publicité sur Internet. Mais cela n'a pas soulevé de levées de boucliers de la part des intervenants du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris. Le géant du web a des amis.
Lors du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris, le débat a porté sur la régulation des géants d'Internet, en premier lieu desquels Google. Verdict des débats : Google a des amis qui estiment qu'il n'abuse pas de sa position dominante dans le marché de la publicité sur Internet.

Philippe Seignol, Président de Performics, une société qui conseille les entreprises pour leurs campagnes de publicité sur le web, et filiale du groupe Publicis, a rappelé à quel point ce marché pouvait être dépendant de l'entreprise américaine. « Google domine le marché de la publicité Internet mondiale, 50% des investissements de la pub Internet sont chez Google. Ça ne s'est jamais produit dans le monde ».

Cependant il se refuse à parler d'abus de « position dominante ». Il précise ensuite que, d'une manière générale, les entreprises de contenus Internet, qualifiées de « Over The Top », ont bâti leur succès seules. Ce succès n'est dû qu'à l'engouement des consommateurs. Il met également en garde contre une éventuelle régulation trop contraignante de Google : « la plupart des annonceurs sont Google-dépendants, il faut se méfier des dommages collatéraux en cas de sanction ». Ces propos sont plutôt tolérants vis à vis du géant du web avec lequel Performics réalise une partie de son chiffre d'affaires avec des offres de liens sponsorisés.

Une surveillance sous forme de régulation

Sur ce sujet de la régulation, Orion Berg, Avocat chez White&Case, prend aussi la défense de Google. Il estime que la surveillance que Google subit - il est en permanence sous le feu des projecteurs - équivaut à une forme de régulation. « Google prends les devants, son attitude est à la coopération » dit-il.

Sébastien Soriano, rapporteur directeur adjoint de l'Autorité de la Concurrence, a pris un peu distance pour sa part rappelant que l'Autorité a épinglé Google mais au final, le directeur adjoint reste très tolérant vis-à-vis de la firme américaine. Il rappelle que Google est considéré comme étant en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. A ce titre, il a rappelé une affaire récente dans laquelle une PME, spécialisée dans les bases de données de radars, a saisi l'Autorité de la Concurrence suite à la suppression de son compte AdWords. Ce service proposé par Google permet de diffuser des annonces publicitaires.

L'Autorité de la Concurrence a obtenu de Google la réouverture du compte de la PME et une modification de ses engagements concernant cette offre. Sébastien Soriano reste persuadé que l'auto-régulation est possible tant que le consommateur a le choix dans son moteur de recherche, et que l'innovation reste possible, permettant ainsi à d'éventuels nouveaux acteurs d'arriver. « Les consommateurs n'ont pas l'air de se plaindre sur ce sujet » affirme-t-il.

Des plaintes, néanmoins

Pour autant, de nombreuses plaintes sont déposées contre Google. C'est ce qu'a indiqué Cecilio Madero, Deputy Director General for Antitrust de la Commission Européenne. Il souligne qu'il y a actuellement « neuf plaintes contre Google déposées devant la Commission Européenne, dont une de Microsoft. C'est très compliqué. Ce que l'on essaye de faire, c'est de protéger le consommateur, mais pas seulement, il faut aussi protéger l'éco-système ». Une quadrature du cercle qui a l'air de plutôt bien réussir à Google jusqu'à présent.

Illustration : Le Forum des Telecoms et du Net (crédit : D.R.)

vendredi 3 juin 2011

L’UNESCO lance un nouveau site Web sur les TIC dans l’éducation

© UNESCO/Ian Redmond

L’UNESCO lance un nouveau site Web afin de fournir des informations actualisées sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation. Le site Web intersectoriel réunit les ressources des secteurs, instituts, bureaux hors Siège et partenaires de l’UNESCO afin de présenter un accès indexé à un vaste ensemble de ressources sur les TIC dans l’éducation.

Les TIC constituent un outil d’apprentissage et d’enseignement de plus en plus important. L’UNESCO reconnaît que les TIC peuvent contribuer à une multitude de questions liées à l’éducation : l’accès universel, l’équité, la pratique d’un apprentissage et d’un enseignement de qualité, le développement professionnel des enseignants et la mise en œuvre d’une gestion, d’une gouvernance et d’une administration de l’éducation plus efficaces.
En tant qu’organisme chef de file pour l’apprentissage à distance, l’UNESCO s’est engagée à aider ses États membres à exploiter le potentiel des TIC pour atteindre l’objectif d’une éducation pour tous de qualité. Le site Web des TIC dans l’éduction a été créé afin de fournir aux pays des ressources et des conseils leur permettant d’élaborer des politiques, stratégies et activités liées aux TIC dans l’éducation.
Le nouveau site Web sur les TIC dans l’éducation réunit et répertorie des ressources et des boîtes à outils sur les politiques, la formation des enseignants, l’accès aux opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, l’apprentissage à distance, les ressources éducatives libres et l’utilisation des TIC pour l’administration et la gestion éducatives, toutes élaborées par l’UNESCO et ses partenaires.
Le site Web fournit également un inventaire des projets en cours sur les TIC dans l’éducation ainsi qu’un certain nombre de contacts auprès desquels obtenir de plus amples renseignements. Les réseaux sociaux de l’Internet seront également utilisés pour lancer le dialogue et encourager la collaboration avec les responsables de l’élaboration des politiques.
Liens

vendredi 20 mai 2011

Imagine Cup 2011; Le Sénégal représentera l’Afrique de l’Ouest et du Centre

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Le concours « Imagine Cup », organisé par Microsoft, qui permet aux étudiants en informatique de s’affronter dans des défis technologies, a vécu mercredi au théâtre national Daniel Sorano. Plusieurs équipes d'étudiants venus du Sénégal de la Côte-d’Ivoire, du Congo entre autre, se sont affrontées dans des catégories comme la conception logicielle, le développement embarqué, la Game design et Windows Phone 7. Au finish, l’équipe « Cyan Girls » de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar a remporté la grande finale régionale.

Le projet « Pagel Project » présenté par les jeunes étudiants a non seulement séduit le jury, mais il a largement touché la thématique choisie, portant sur les huit objectifs du Millénaire pour le développement de l'ONU, en imaginant un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société. « C’est un lourd fardeau pour nous, l’aventure ne fait que commencer », s’est réjoui Ahmat Bamba Mbacké professeur à l'Ecole Supérieure Polytechnique et mentor de l’équipe . Le Sénégal va représenter l’Afrique de l’Ouest et du Centre à la grande finale mondiale prévue du 8 au 14 juillet prochain à New York et qui regroupera plusieurs pays du monde entier. Les lauréats recevront la somme de 25.000 dollars.

Des outils spécifiques de recherche pour le monde éducatif

Par Pierre Nobis

Mise à jour le lundi 16 mai 2011
Créé le dimanche 15 mai 2011

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La maîtrise des compétences en recherche d'information passe par la connaissance des ressources informationnelles directement liées au domaine auquel s'appliquent les diverses requêtes envisagées. Après avoir défini son besoin d'information, le "netchercheur" peut alors se diriger vers les sources ad hoc. Dans le monde de l'éducation, on pourra distinguer les outils qui permettent d'accéder à des contenus pédagogiques et les services recensant des informations à caractère officiel et institutionnel.
Outils de recherche spécialisés dans le domaine pédagogique
Un certain nombre de ressources échappent encore aux grands moteurs généralistes et ne permettent pas d'accéder à l'information souhaitée. Deux types de recherche reviennent assez souvent dans le contexte présent : la recherche d'un scénario pédagogique et la recherche de ressources numériques en ligne. Nous donnons ici quelques pistes de recherche pour ces deux domaines, principalement dans le contexte français.
  • Trouver un scénario (séance ou séquence) : Edu'bases ( exemples d'usages et de pratiques publiés sur les sites académiques disciplinaires français), la banque canadienne PerfecTIC ( faisant appel aux TUIC) et le portail français du MENJVA ( Ministère de l'éducation nationale) PrimTICE axé sur l'enseignement primaire (voir mode de recherche avancée)...
  • Trouver des ressources en ligne : la base nationale française Éducasources interrogeable via son moteur de recherche interne, le moteur de recherche Ibou pour l'Ontario français ou encore Péclic pour les professeurs des écoles...
Trouver des informations à caractère officiel et institutionnel sur le monde éducatif 
Ce type de recherche correspond à un besoin d'information qui pourra être assez ciblé. Si l'on cherche par exemple des textes officiels français, on aura alors le soin de consulter la base Légifrance, le portail Adress'RLR, voire le sitecirculaire.gouv.fr lorsqu'on souhaite viser des circulaires et des instructions publiées au format PDF; dans le domaine statistique, on pourra se référer à la base Ac-Adoc qui recense un certain nombre de publications nationales. Il ne faut pas oublier ici ce qui touche la recherche en éducation : on pourra lire utilement les dossiers de l'IFÉ (Institut français de l'éducation, ex-INRP) ainsi que les publications de l'IREDU (Institut de recherche sur l'éducation) dont certaines sont en accès libre sur le site. N'oublions pas enfin le moteur de recherche de l'éducation  permettant d'effectuer une " recherche personnalisée sur les 350 sites publics de référence de l'éducation nationale" et aussi Spinoo, outil dédié aux sites éducatifs institutionnels français. 
Sources
Guide de recherche d'information : site de l'ESEN (École supérieure de l'éducation nationale)

Chercher et trouver sur la toile


Internet est un gigantesque espace documentaire, en croissance permanente. Or, on sait que plus il y a de ressources, moins il est facile de trouver celles dont on a besoin. La tentation est forte alors de se replier sur ce que l'on connaît et ce en quoi l'on a confiance.

Mais les habitudes changent, à mesure que les outils spécialisés se développent et gagnent en efficacité. Des informations sur l'éducation aux stratégies de biomimétisme en passant par la collecte d'informations personnelles, à peu près tout aujourd'hui semble accessible à un large public.
On constate également que la spécialisation s'accompagne d'une personnalisation des outils de recherche. On relève ici le rôle crucial de la recommandation et de l'évaluation humaine, qui avaient déjà fait les beaux jours des annuaires à côté des moteurs de recherche à l'époque où Internet ressemblait à une petite mer intérieure, sans commune mesure avec l'océan documentaire qu'il est devenu.
II est rare qu'un site soit pertinent pour l'utilisateur sur la totalité de ses pages. D'où la nécessité de mixer les ressources, de les agglomérer pour constituer son propre corpus. Opération complexe, qui demande une certaine habitude et même un accompagnement. Cet accompagnement est indispensable pour les jeunes apprenants et l'on verra qu'en la matière, les professeurs documentalistes sont irremplaçables.
Thot Cursus explore cette semaine les voies de la recherche d'information sur la grande toile, en espérant aider ses lecteurs à garder le cap.


vendredi 6 mai 2011

FramaDVD Ecole : Un kit DVD au service de l'éducation

FramaDVD Ecole

Le FramaDVD Ecole est une contribution pour le développement des TUIC (Techniques Usuelles de l'Information et de la Communication) et en particulier des logiciels libres dans les classes.

L'objectif de ce DVD est d'offrir aux élèves et aux enseignants tous les outils pour utiliser les TUIC régulièrement dans leurs apprentissages.

À qui s’adresse FramaDVD Ecole?

Ce DVD a été conçu spécialement pour les élèves et les enseignants des écoles maternelles et élémentaires. 
Il peut tout aussi bien être utilisé en classe qu'à la maison.

mardi 3 mai 2011

En visite à Dakar, une équipe de Mozilla va installer une communauté Mozilla Sénégal


En visite à Dakar, une équipe de Mozilla va installer une communauté Mozilla Sénégal
Mozilla Europe est à Dakar ! En effet, une équipe composée du Community Manager de Mozilla pour l'Europe, Moyen Orient et Afrique, du développeur plateforme Mozilla, du développeur web pour mozilla et de la contributrice et rédactrice du site www.bonjourmozilla.fr est en visite au Sénégal du 26 au 31 avril 2011 sur invitation de Jokkolabs et d'autres membres sénégalais de la communauté du Logiciel Libre, pour animer une série d’ateliers et de conférences autour du Logiciel Libre, tisser des liens entre nos pays, et… fêter la sortie de Firefox 4 ! 

A l’occasion de cette visite, sera mise en place une communauté Mozilla Sénégal. «Aujourd’hui, Mozilla est en train de réécrire l'histoire de l'internet, et l’Afrique n'est pas en reste, c'est ainsi qu'après le Ghana, le Kenya, la Tunisie, pour ne citer que ceux-là, Mozilla accoste au Sénégal pour soutenir la communauté du logiciel libre, célébrer la sortie de la dernière version de leur navigateur : Firefox 4, mais aussi élargir la communauté en créant Mozilla-Sénégal » a expliqué le leader de la communauté naissante de Mozilla au Sénégal, Mohamadou Moustapha Camara,. 

«Mozilla Firefox a besoin de tous les talents ! Chaque personne qui veut contribuer à promouvoir un Internet ouvert à tous est la bienvenue. C’est ainsi que, partout dans le monde, des personnes partageant cette vision d’Internet se sont regroupées pour former des « communautés ». Ces communautés sont ensuite épaulées par Mozilla» peut-on lire dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.com. Selon la même source: «cette communauté permettra de stimuler l'innovation, l'ingéniosité et la créativité des ressources humaines et intellectuelles dont regorge ce pays, mais aussi de créer une synergie autour des technologies Mozilla en incitant les développeurs, les universités, les entreprises, les administrations à contribuer au projet Open-source». 

Firefox est le principal produit proposé par la fondation Mozilla : il s’agit d’un navigateur Internet concurrent de Chrome, Safari et Internet Explorer. Firefox est le navigateur le plus utilisé en Europe (et au Sénégal !). 

Non seulement Firefox 4 est plus rapide, mais il est aussi plus respectueux de la vie privée (avec des fonctions permettant de bloquer les publicités, ou les sites identifiant votre adresse IP). Bref, Firefox 4 vous offre un contrôle total sur la manière dont vous utilisez Internet. Avec son interface simplifiée, de nouvelles fonctionnalités amusantes à utiliser, des performances accrues et les toutes dernières technologies Web ouvertes, Firefox 4 vous offre le futur d'Internet, dès aujourd'hui sur votre ordinateur, comme sur votre téléphone portable ! 

Le communiqué de faire savoir: «cette collaboration ne s’arrêtera pas à la fin de notre séjour. C’est le principe même de Mozilla : être toujours là quand on a besoin de nous. Car Mozilla ce sont des milliers de contributeurs dans le monde entier. Des milliers de personnes qui s’entraident dans leurs projets respectifs, le plus simplement du monde. La force de Firefox c’est de s’adapter à chacun ! L’Internet qu’il vous propose est un Internet à votre image :vous pouvez le moduler selon vos envies et vos besoins». 


Mercredi 27 Avril 2011

Optez pour la générosité en ligne

Alexandre Allard lance une plate-forme de microcrédit sur le net. Pour donner des ailes aux projets des plus défavorisés.


Tuer la pauvreté d'un clic.» Ou du moins la faire reculer. C'est ce que propose MicroWorld.org, le nouveau site internet imaginé par l'homme d'affaires Alexandre Allard, en partenariat avec le réseau PlaNet Finance de Jacques Attali. D'un côté, des microentrepreneurs en quête de quelques centaines d'euros, au Brésil, en Inde, au Vietnam, en Afrique... De l'autre, des internautes qui n'ont qu'à inscrire leur numéro de carte bancaire sur MicroWorld.org pour accorder un crédit (à partir de 20 euros) aux porteurs de projets de leur choix. «Nous avons créé une sorte de Facebook du microcrédit», explique Alexandre Allard, qui revendique déjà près de 2 500 membres inscrits sur son site (ouvert le 1er février), pour un montant moyen de 50 euros par prêt. Pas question pour ces derniers de s'enrichir sur le dos des déshérités de la planète, mais seulement de leur donner un coup de pouce pour ouvrir une échoppe, acquérir une vache, des aliments pour nourrir un troupeau, avec l'assurance pour les prêteurs de récupérer leur mise au bout du compte. Un investissement sans intérêt, si ce n'est celui de redonner de l'espoir, et les moyens de réussir, à des hommes et des femmes qui n'ont pas accès aux circuits financiers traditionnels. «Internet a donné de la force aux mouvements spontanés. Pourquoi pas une révolution sociale pacifique née du désir d'individus qui, grâce à la microfinance, peuvent changer le monde?» s'emballe Alexandre Allard.
Joli défi pour cet homme d'affaires qui, à 30 ans, avait déjà fait fortune en revendant Consodata, et qui s'est fait remarquer récemment du grand public en rachetant, et en rénovant à grands frais (après une Demolition Party très médiatique), le Royal Monceau, un palace parisien repris depuis par un fonds du Qatar. Son enthousiasme débordant convaincra-t-il les internautes de jouer la carte du microcrédit, dont l'image a été entachée ces derniers mois par plusieurs scandales (en Inde notamment), mais aussi par la campagne de destabilisation lancée au Bangladesh contre Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank ? Alexandre Allard y croit. Un certain nombre de ses amis aussi, dans les millieux d'affaires (Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, a par exemple signé un accord de partenariat avec MicroWorld), mais aussi chez les people et dans le show-biz. Après Jean-Louis Aubert, le chanteur Raphael est ainsi venu lui mani-fester son soutien à l'occasion d'un microconcert organisé le 4 avril dernier au Grand Palais, à Paris, au profit de MicroWorld. Un maxi succès !

http://www.microworld.org

mercredi 27 avril 2011

4 outils pour contrôler votre e-réputation sur Internet

Que dit-on de vous sur le web ? Savez-vous vraiment si votre activité est référencée ? Si vous utilisez Internet pour vous faire connaître, il est essentiel de contrôler votre réputation. Surtout si vous communiquez via les réseaux sociaux ou partagez des contenus. Sachez détecter à temps les éventuels plagiats ou les commentaires désobligeants... Découvrez 4 outils pour rendre cette veille automatique et facile.

Google : des alertes ciblées et programmables à volonté



Ce système d’alertes est devenu l’un des plus puissants outils de veille sur le web. Rien ne vous empêche de créer en plus de vos alertes consacrées à des sujets de recherches professionnels une alerte ciblée sur votre nom. Ainsi tous les contenus vous référençant vous seront envoyés directement par e-mail, à la fréquence qui vous convient. 


• Connectez-vous sur http://www.google.com/alerts?hl=fr 

• Vous indiquez vos nom et prénom en thème de recherche et sélectionnez les options de recherche qui vous conviennent. 

Ne négligez pas également les recherches sur les blogs. Le moteur de recherche dédié Google blog search vous permet de limiter les résultats de votre recherche nominative aux seuls blogs. Billets, commentaires, citations de blogueurs professionnels… Rien ne vous échappe.

 Webmii : un diagnostic complet de votre présence en ligne
Avec l’avènement du Web 2.0 axé sur les pratiques communautaires et la participation des internautes aux contenus en ligne, des développeurs ont mis en place des moteurs de recherches de « personne ». Webmii en fait partie et vous propose tous les résultats de recherche associés à vos prénom et nom. Idéal pour effectuer un diagnostic de votre notoriété sur le web. 

En un clic, vous obtenez : 
. Les mots-clés associés à votre personne, 
. La liste des sites web où apparaît votre nom, 
. La liste des billets de blogs où vous êtes cité, 
. La liste des news vous concernant (cette option reprend les alertes Google citées précédemment), 
. Les photos de vous, publiées partout sur la toile, 
. Les coordonnées qui peuvent vous être associées (l’occasion de vérifier que vos numéros de téléphone ou adresses ne sont pas publics…). 


• Connectez-vous sur http://www.webmii.com/
• Indiquez vos prénom et nom dans les champs de recherche pour obtenir la liste des références qui leur sont associées.

Twitter search : votre veille sur Twitter

Ce moteur de recherche dédié à l’outil de micro-bloging Twitter vous permet de trouver très rapidement toutes les publications liées à un sujet ou à votre nom. Et l’outil n’est pas réservé aux utilisateurs de Twitter. En effet, ce n’est pas parce que vous ne « twittez » pas vous-mêmes que vous ne pouvez pas profiter du vivier d’informations partagé par les membres. 

Avec plus de 200 millions d’utilisateurs et près d’1 milliard de messages publiés chaque semaine, Twitter est aujourd’hui un outil de communication parfois plus puissant et plus rapide que la presse. Pour effectuer une veille sur votre nom, indiquez : #votre nom 

Le Hashatgs « #...» est le caractère utilisé par les membres de Twitter pour associer leur contenu à un thème. 
Exemple : dans le message suivant, l’auteur a classé son sujet dans la catégorie « réputation numérique » et « medias sociaux ». #reputation numerique, #medias sociaux, pourquoi et comment relier ses profils sur les réseaux sociauxhttp://bit.ly/gksSeQ 
En tapant ces mots-clés associés au hashtag dans Twitter search, vous obtenez donc une liste de tous les messages comprenant ces mots-clés. 


• Connectez-vous sur : http://search.twitter.com/ 
• Si vous vous appelez Lionel Durant, vous indiquez dans le moteur de recherche : #LDurant ; #LionelDurant ou #Lionel_Durant. Mieux si vous avez un nom d’utilisateur Twitter, vous pouvez l’indiquer directement. 


Pickanews : toute la presse décortiquée en une recherche

Si vous répondez à des interviews ou des questions de journalistes, il y a de fortes chances pour qu’on vous envoie les articles produits. Mais ceux-ci peuvent être repris en partie ou commentés sur le web. Pickanews scrute chaque jour 50 000 sources d’information papiers, numériques et audiovisuelles issues des principaux pays européens (France, Italie, Grande-Bretagne, etc.). Il vous suffit de lancer une recherche sur votre nom pour récupérer en un clic toutes les références presse qui vous concernent. 

Option intéressante, vous pouvez vous créer gratuitement une alerte quotidienne. Plus besoin de vous rendre sur le site, votre sélection d’informations vous arrive directement. Pratique également si vous effectuez une veille sur des noms de marques ou produit, des entreprises en particulier ou des sujets d’actualité. Attention, pour les medias payants, il vous faudra régler le prix des articles que vous souhaitez consulter via Pickanews.